Après cette petite halte sportive nous reprenons nos engins et direction la plantation de vanille : Adore vanilla à deux heures de route de là. La route se passe presque sans encombres, si on fait abstraction d'une légère chute sans gravité de ma part sur les routes défoncées des hauts plateaux indonésiens. Bref nous arrivons enfin à la plantation, vivants, ou plutôt à l'usine de traitement des gousses de vanille, où nous sommes accueillis, comme d'habitude ici, avec énormément de gentillesse et de bienveillance. Après une brève présentation des uns et des autres, nos hôtes nous expliquent que la plantation n'est pas là mais qu'il faut reprendre les motos pour y aller. Mathieu et moi nous nous faisons donc conduire par deux de nos hôtes qui ont des motos beaucoup mieux adaptées au terrain mais pas à nos fesses : je vous passe la séance de tape-cul.
Bref après une petite demie heure de route nous arrivons à la plantation de vanille où nous sommes, cette fois, reçu par les 'farmers', c'est à dire ceux qui s'occupent de l'exploitation. En signe de bien venu nous avons droit à une verre de Cap Tikus, alcool local tiré du palmier Aren. 

Nous avons droit ensuite à la visite de la plantation et aux explications sur comment pousse et se pollenise la fleur. 

Au retour afin de remercier tout le monde pour leur gentillesse et leur hospitalité nous les avons invité à manger dans un restaurant qu'ils connaissaient : le terme du producteur aux consommateurs n'a jamais aussi bien porté son nom. Nous avons mangé les poissons qu'ils élevaient derrière le restaurant dans des bassins au milieu de la jungle. 

Puis de retour à la fabrique nous avons pu voir les réserves de vanille. Dommage vous n'aurez que la photo et pas la bonne odeur qui se dégageait de toutes ces gousses. 

Après cette merveilleuse visite aussi instructive que dépaysante nous avons repris nos montures et sommes rentrés, sans encombres, mais dois un orage énorme, à l'hôtel afin de profiter d'un petit bain d'eau chaude du volcan.